Les jouets japonais traditionnels 玩具
Des joujoux par milliers
Les enfants japonais sont chanceux, ils disposent encore de jouets traditionnels populaires qui sont aussi de belles pièces d’artisanat. Une bonne idée de souvenir.
Il existe de nombreux jeux et jouets japonais traditionnels. Ils sont certes en bois ou en tissu mais ils restent populaires auprès des enfants. Bons marchés et faciles à remplacer, ils restent indémodables et deviennent parfois de véritables objets d’artisanat précieux.
Taketombo
C’est l’exemple du jouet indémodable. Un jouet de bambou constitué d’une hélice fixée sur un bâton. En faisant tourner le bâton contre vos deux paumes, vous envoyez voler l’hélice sur plusieurs mètres. C’est l’équivalent des avions en papier et les enfants les fabriquent parfois eux-mêmes.
Kendama
C’est sans doute le plus connu. C’est la variante japonaise du bilboquet en un peu plus complexe. Le jeu consiste à faire passer la boule de la pointe vers les deux coupes du côté sans la faire chuter. Facile à dire, moins facile à faire. Le kendama a été l’objet d’une mode récente qui s’est propagée à l’extérieur du Japon au moyen de vidéos en ligne montrant la dextérité de certains joueurs.
Koma
C’est la toupie japonaise. Très populaire à l’époque Edo, ce jeu voyait les toupies s’affronter en s’entrechoquant. La plupart sont décorées de couleurs vives, rouges et vertes, ou sont laquées.
Den den daiko
Un jouet que l’on offre aux très jeunes bébés, c’est souvent ce qu’ils agrippent en premier. C’est un petit tambour monté sur un manche. Deux petites boules fixées à des ficelles se situent de chaque côté. En faisant tourner le manche produisez le bruit caractéristique des tambours japonais taiko. Les bébés adorent.
Temari
La balle japonaise, constituée autrefois d’une vessie enveloppée de fils de tissu - souvent des kimonos recyclés. Les balles temari étaient le jeu des petites filles qui se les lançaient sagement. Ces balles ont vite adopté des motifs complexes et colorés et deviennent parfois de véritables petites œuvres que l’on ne ferait rebondir pour rien au monde.
Voilà qui donne envie d’avoir des neveux et nièces à qui ramener ces souvenirs !